A) De nombreux effets
Le premier effet connu du piment est la sensation de brûlure. En effet, lorsque l'on mange du piment, les capsaïcinoides* présents dans celui-ci activent les récepteurs de chaleur de la peau, ce qui entraîne la sensation de brûlure. Le piment ne brûle pourtant pas, le cerveau détecte simplement une brûlure qu’il interprète comme réelle.
Le piment est très riche en eau, il en est composé d’environ 90%. Il est donc très peu calorique c’est pour cela qu’il est utilisé dans la diététique. Il stimule la production de noradrénaline* et d’adrénaline ce qui permet de brûler les graisses et les sucres. La consommation de piment peut donc être conseillée dans certains régimes alimentaires.
La capsaïcine peut aussi être utilisée dans le domaine médical. Elle est l’ingrédient principal de certaines pommades pour soulager des douleurs musculaires ou nerveuses. La plus connue est le baume du tigre aussi utilisé pour soigner les rhumes, les piqûres d’insectes…
En application externe le piment est rubéfiant c’est-à-dire qu’il irrite la peau et les muqueuses. C’est pourquoi, lorsqu’il entre en contact avec les yeux, cela peut-être très douloureux. Il est aussi révulsif, puisqu’il attire le sang vers la peau, décongestionnant ainsi les organes et tissus internes. Il ne faut donc pas l’utiliser en cas d’ulcère à l’estomac.
Les antioxydants présents dans le piment, sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Les radicaux libres sont des molécules instables qui, lorsqu’elles ne sont pas neutralisées par des antioxydants, endommagent de manière irréversible les principaux constituants des cellules de l’organisme et sont à l’origine de maladies et cancers. La capsaïcine révèle donc des propriétés pouvant contribuer à la prévention du cancer et retarde le développement d'un risque majeur pour les maladies cardio-vasculaires.
Elle entraînerait une diminution de la taille des tumeurs lors d'un cancer de la prostate.
De plus, le piment permet de contrôler les niveaux de contamination microbienne des aliments des pays avec peu ou pas de réfrigération.
